Article du Monde :La magie d’une bande dessinée

Décryptage L’une des premières scènes-clés du film d’animation Miraï, ma petite sœur, de Mamoru Hosoda, montre la découverte de sa petite sœur qui vient de naître par un enfant de 4 ans. Le réalisateur japonais, rencontré à Paris, raconte qu’il a pris ses deux enfants pour modèles pour rendre les enfants du film encore plus réaliste. Tout d’abord, il explique que « ce film n’aurait pas pu se faire autrement qu’en animation », car « il aurait été impossible de faire jouer cette scène par des enfants dans un film en prise de vue réelle ». Pour s’assurer que les dessinateurs restituent avec justesse les mouvements des jeunes enfants, il a ainsi amené son fils et sa fille dans le studio d’animation. C’était pour lui le meilleur moyen de montrer à son équipe « le déséquilibre du corps » d’un enfant ou la « finesse de ses cheveux ». Dans ce film, le réalisateur approfondit les thèmes de la famille et de l’apprentissage des enfants, déjà explorés dans ses précédents films, comme Summer Wars (2009), Les Enfants loups (2012) et Le Garçon et la Bête (2015). Mamoru Hosoda explique que dans ce film, « le personnage est un anonyme qui va découvrir son identité grâce à sa famille ». LE MONDE

decryption One of the first key scenes of Mamoru Hosoda’s animated film Miraï, my little sister, shows the discovery of her little sister who was born by a 4-year-old child. The Japanese director, met in Paris, says he took his two children as models to make the children of the film even more realistic. First of all, he explains that « this film could not have been done other than in animation », because « it would have been impossible to make play this scene by children in a film in real shooting ». To ensure that cartoonists accurately reflect the movements of young children, he brought his son and daughter into the animation studio. It was the best way for him to show his team « the imbalance of the body » of a child or the « finesse of his hair ». In this film, the director explores themes of family and child learning, already explored in his previous films, such as Summer Wars (2009), The Wolf Children (2012) and The Boy and the Beast (2015). Mamoru Hosoda explains that in this film, « the character is an anonymous person who will discover his identity thanks to his family ». THE WORLD