Exposition César à Beaubourg

En visitant l’exposition César à Beaubourg, je me suis demandé quels étaient les sculpteurs qui avaient réalisé les différentes statuettes distribuées dans les différentes cérémonies célébrant le cinéma.
Voici ce que j’ai trouvé:
While visiting the Cesar exhibition in Beaubourg, I wondered who were the sculptors who made the different statuettes, distributed in the various ceremonies celebrating the cinema.
Here is what I found:
César
Caroline Scheufele
Cédric Gibbons
Mitzi Cunliffe
Renee Sintenis
Xavier Lust

Degas Musée d’Orsay

 

Les études faites par Degas des trois visages féminins du tableau, sont plus abouties que les visages correspondants du tableau final.
J’ai trouvé un site qui raconte l’Histoire par l’image
Les commentaires sur la famille Bellilli sont de Fleur SIOUFFI.
The studies done by Degas of the three female faces of the painting are more accomplished than the corresponding faces of the final painting.
I found a site that tells History by the image
The comments on the Bellilli family are from Fleur SIOUFFI.

Seine en crue,



Fin janvier 2018, la Seine va monter à une hauteur de 5,70 metres, assez loin et heureusement de la crue de 2016 qui était de 6,10 metres, mais je trouve que le debit est encore plus parlant, il est de 1650 m3/s fin janvier 2018, soit plus de 1650 tonnes par seconde sous les ponts de Paris !.
Etude du CCR
At the end of January 2018, the Seine will rise to a height of 5.70 meters, far enough and fortunately the flood of 2016 which was 6.10 meters, but I find that the flow is even more speaking, it is 1650 m3/s At the end of January 2018, more than 1650 ton of water per second under the bridges of Paris!
CCR Study

Jeff Koons peu inspiré à Paris

Bilbao Paris

Il suffit de regarder ces deux photos pour s’apercevoir que les tulipes de Paris ne sont pas du tout au niveau des tulipes installées au Guggenheim de Bilbao.
Je comprends les signataires de cette pétition
Just look at these two photos to realize that the tulips of Paris are not at all at the level of the tulips at Guggenheim-Bilbao.I understand the signatories of this petition

Farīd al-Dīn ‘Attār

Farīd al-Dīn ‘Attār est connu pour son livre « Conférence des oiseaux, mais pour moi, il est aussi l’auteur de « Rencontre a Samarcande » :
Un matin, le khalife d’une grande ville vit accourir son premier vizir dans un état de vive agitation. Il demanda les raisons de cette apparente inquiétude et le vizir lui dit:- Je t’en supplie, laisse-moi quitter la ville aujourd’hui même.

– Pourquoi?

– Ce matin, en traversant la place pour venir au palais, je me suis senti heurté à l’épaule. Je me retournai et je vis la mort qui me regardait fixement.

– La mort ?

– Oui, la mort. Je l’ai bien reconnue, toute drapée de noir avec une écharpe rouge. Elle est ici, et elle me regardait pour me faire peur. Car elle me cherche, j’en suis sûr. Laisse-moi quitter la ville à l’instant même. Je prendrai mon meilleur cheval et je peux arriver ce soir à Samarcande.

– Était-ce vraiment la mort ? En es-tu sûr ?

– Totalement sûr. Je l’ai vue comme je te vois. Je suis sûr que tu es toi et je suis sûr qu’elle était elle. Laisse-moi partir, je te le demande.

Le khalife, qui avait de l’affection pour son vizir, le laissa partir. L’homme revint à sa demeure, sella le premier de ses chevaux et franchit au galop une des portes de la ville, en direction de Samarcande.

Un moment plus tard, le khalife, qu’une pensée secrète tourmentait, décida de se déguiser, comme il le faisait quelquefois, et de sortir de son palais. Tout seul, il se rendit sur la grande place au milieu des bruits du marché, il chercha la mort des yeux et il l’aperçut, il la reconnut. Le vizir ne s’était aucunement trompé. Il s’agissait bien de la mort, haute et maigre, de noir habillée, le visage à demi dissimulé sous une écharpe de coton rouge. Elle allait d’un groupe à l’autre dans le marché sans qu’on la remarquât, effleurant du doigt l’épaule d’un homme qui disposait son étalage, touchant le bras d’une femme chargée de menthe, évitant un enfant qui courait vers elle.

Le khalife se dirigea vers la mort. Celle-ci le reconnut immédiatement, malgré son déguisement, et s’inclina en signe de respect.

-J’ai une question à te poser, lui dit le khalife, à voix basse.

-Je t’écoute.

-Mon premier vizir est un homme encore jeune, en pleine santé, efficace et probablement honnête. Pourquoi ce matin, alors qu’il venait au palais, l’as-tu heurté et effrayé ? Pourquoi l’as-tu regardé d’un air menaçant ?

La mort parut légèrement surprise et répondit au khalife :

-Je ne voulais pas l’effrayer. Je ne l’ai pas regardé d’un air menaçant. Simplement, quand nous nous sommes heurtés par hasard dans la foule et que je l’ai reconnu, je n’ai pas pu cacher mon étonnement, qu’il a dû prendre pour une menace.

-Pourquoi cet étonnement ? demande le khalife.

-Parce que, répondit la mort, je ne m’attendais pas à le voir ici. J’ai rendez-vous avec lui ce soir à Samarcande.

PS: j’ai trouvé le texte de « la conférence des oiseaux » sur le site remacle.org réalisé par Philippe Remacle.

Farīd al-Dīn ‘Attār is known for his book « Conference of Birds, but for me he is also the author of » Meeting in Samarkand « :
One morning, the caliph of a big city saw his first vizier running in a state of intense agitation. He asked the reasons for this apparent anxiety and the vizier said to him:
– I beg you, let me leave the city today.
– Why?
– This morning, crossing the square to come to the palace, I felt hit on the shoulder. I turned around and saw death staring at me.
– The death ?
– Yes, death. I recognized it well, all draped in black with a red scarf. She’s here, and she’s looking at me to scare me. Because she’s looking for me, I’m sure. Let me leave town right now. I will take my best horse and I can arrive in Samarkand tonight.
– Was it really death? Are you sure?
– Totally safe. I saw her as I see you. I’m sure you are you and I’m sure she was her. Let me go, I ask you.The caliph, who was fond of his vizier, let him go. The man returned to his home, saddled the first of his horses, and galloped through one of the city gates to Samarkand.A moment later, the Caliph, whom a secret thought tormented, decided to disguise himself, as he sometimes did, and to leave his palace. Alone, he went to the main square amidst the sounds of the market, he sought the death of the eyes and he saw her, he recognized her. The vizier was in no way mistaken. It was indeed death, tall and lean, dressed black, his face half concealed under a red cotton scarf. She went from one group to another in the market without being noticed, touching the shoulder of a man who was displaying her display, touching the arm of a woman loaded with mint, avoiding a child who ran towards her.

The caliph went to death. She recognized him immediately, despite his disguise, and bowed in a sign of respect.

« I have a question for you, » said the Caliph, in a low voice.

-I’m listening to you.

-My first vizier is a man still young, healthy, effective and probably honest. Why this morning, when he came to the palace, did you hit him and scare him? Why did you look at him threateningly?

Death appeared slightly surprised and replied to the caliph:

-I did not want to frighten him. I did not look at him threateningly. Simply, when we accidentally came across the crowd and I recognized it, I could not hide my astonishment, which he had to take for a threat.

-Why, this wonder? asks the caliph.

« Because, » replied Death, « I did not expect to see him here. I have an appointment with him tonight in Samarkand.

PS: I found the text of « the conference of the birds » on the site remacle.org realized by Philippe Remacle.

Irving Penn au Grand Palais


Expo Irving Penn

Jusqu’au 29 Janvier 2018,Irving Penn est à voir au Grand Palais si vous aimez la photo, et même si vous ne l’aimez pas. Je trouve ce portrait de Picasso fascinant. Si vous voulez en savoir plus cliquez sur l’image.
Until January 29, 2018,Irving Penn must be seen at the Grand Palais in Paris, if you like photography, and even if you do not like it. I find this portrait of Picasso fascinating. If you want to know more click on the picture.

18 Février

Le Petit Prince
Le Paradis

Il n’y eut rien qu’un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit, à cause du sable.
There was nothing but a yellow flash near his ankle. He remained motionless for a moment. He did not shout. He fell gently as a tree falls. It did not even make a noise, because of the sand.

Texte de Victor Hugo

« La Révolution, c’est la France sublimée. Il s’est trouvé un jour que la France a été dans la fournaise, les fournaises à de certaines martyres guerrières font pousser des ailes, et de ces flammes cette géante est sortie archange. Aujourd’hui pour toute la terre la France s’appelle Révolution ; et désormais ce mot, Révolution, sera le nom de la civilisation jusqu’à ce qu’il soit remplacé par le mot Harmonie. Je le répète, ne cherchez pas ailleurs le point d’origine et le lieu de naissance de la littérature du dix-neuvième siècle. Oui, tous tant que nous sommes, grands et petits, puissants et méconnus, illustres et obscurs, dans toutes nos œuvres, bonnes ou mauvaises, quelles qu’elles soient, poèmes, drames, romans, histoire, philosophie, à la tribune des assemblées comme devant les foules du théâtre, comme dans le recueillement des solitudes, oui, partout, oui, toujours, oui, pour combattre les violences et les impostures, oui, pour réhabiliter les lapidés et les accablés, oui, pour conclure logiquement et marcher droit, oui, pour consoler, pour secourir, pour relever, pour encourager, pour enseigner, oui, pour panser en attendant qu’on guérisse, oui, pour transformer la charité en fraternité, l’aumône en assistance, la fainéantise en travail, l’oisiveté en utilité, la centralisation en famille, l’iniquité en justice, le bourgeois en citoyen, la populace en peuple, la canaille en nation, les nations en humanité, la guerre en amour, le préjugé en examen, les frontières en soudures, les limites en ouvertures, les ornières en rails, les sacristies en temples, l’instinct du mal en volonté du bien, la vie en droit, les rois en hommes, oui, pour ôter des religions l’enfer et des sociétés le bagne, oui, pour être frères du misérable, du serf, du fellah, du prolétaire, du déshérité, de l’exploité, du trahi, du vaincu, du vendu, de l’enchaîné, du sacrifié, de la prostituée, du forçat, de l’ignorant, du sauvage, de l’esclave, du nègre, du condamné et du damné, oui, nous sommes tes fils, Révolution !”Victor Hugo
« The Revolution is the sublimated France. He found one day that France was in the furnace, furnaces at certain warlike martyrs grow wings, and the flames came out this giant archangel. Today for all the earth is called the France Revolution and now this word, Revolution, will be the name of civilization until it was replaced by the word Harmony. Again, look no further the origin and birthplace of the literature of the nineteenth century. Yes, as we all, great and small, powerful and unknown, famous and obscure, in all our works, good or bad, whatever they are, poems, plays, novels, history, philosophy, platform assemblies as before the crowds of theater, as in contemplation of solitude, yes, everywhere, yes, always, yes, to combat violence and impostures, yes, to rehabilitate stoned and overwhelmed, yes, to the logical conclusion and walk straight yes, to comfort, to help, to meet, to encourage, to teach, yes, to bind up while waiting to heal, yes, to transform charity in fraternity, charity assistance, laziness in work, idleness in utility, centralization family, inequity in justice, citizens in bourgeois mob in people, the rabble nation, nations humanity, love and war, prejudice in consideration, borders welds , limitations openings, ruts rails, sacristies in temples, the instinct of evil will of the good life right men kings, yes, to remove religions hell and the prison companies yes, to be brothers of the miserable, the serf, the fellah, the proletarian, the disinherited, the exploited, the betrayed, the defeated, the sold, the chains, the sacrificed, the prostitute, the convict, the ignorant, the wild, the slave, the negro, the condemned and damned, yes, we are thy son, Revolution! « Victor Hugo

1er Avril à Verrières le Buisson

Texte paru dans le Bulletin officiel de Verrières
Baron Perché

Réponse du service de communication de la mairie au mail du baron perché

Bonjour,
Ravie que cette perspective de cabanes dans les arbres vous séduise, d’autant plus qu’elle vous rappellera de jolis souvenirs. Espérons que vous avez, autant que possible, maintes occasions de vous ressourcer dans votre Ligurie natale. Quant à Italo Calvino et son Baron perché, il a également sévi avec Le corbeau vient le dernier me semble-t-il…
Nous vous souhaitons un charmant mois d’avril.
Bien à vous,

Fabienne GAUDRY
Service Communication
01 69 53 78 00 Poste 7759
info@verrieres-le-buisson.fr

—–Message d’origine—–
De : come.laverse.rondeau@free.fr [mailto:come.laverse.rondeau@free.fr]
Envoyé : mercredi 1 avril 2015 22:37
À : Audiovisuel
Objet : Cabanes dans les arbres

Bonjour,
j’ai lu avec la plus grande attention votre article « Cabanes dans les arbres »
et suis vivement intéressé ainsi que mon amie Violette.
Je me suis réfugié dan les arbres pendant une très longue période, et je m’y plaisait fort.
Hélas j’ai dû quitter ma Ligurie natale pour venir travailler en France.
Pour garder une trace de cette période j’ai demandé à Italo Calvino d’en transcrire les grandes lignes.
Il l’a fait et a nommé son livre « le Baron perché ».

Merci donc de m’indiquer les démarches pour que je puisse à nouveau gouter les joie de la vie dans le arbres.

Bien à vous

Côme Laverse du Rondeau

Text published in the Official Bulletin of Verrières
« Le Baron Perché »

Response of the communication service of the Town Hall at the mail perched Baron

Hello,
Delighted that this perspective treehouse please you, especially as it will remind you of beautiful memories. Hope you have as much as possible, many opportunities to relax in your native Liguria. As for Italo Calvino and perched Baron, he also wrote « The raven comes last » me it seems …
We wish you a lovely April.
Sincerely,

Fabienne GAUDRY
Service Communication
01 69 53 78 00 Position 7759
info@verrieres-le-buisson.fr

–message Of origine–
From: come.laverse.rondeau@free.fr [mailto: come.laverse.rondeau@free.fr]
Posted: Wednesday, April 1, 2015 10:37 p.m.
To: Audiovisual
Subject: Tree houses

Hello,
I read with great attention your article « Tree Houses »
and We are interested me and my girlfriend Violet.
I spent for a very long time in trees, and I enjoyed myself.
Unfortunately I had to leave my native Liguria to come and work in France.
To keep track of this period I asked Italo Calvino to transcribe this moments.
He did and named his book « Baron perched. »

So thank you to tell me the steps so that I can again taste the joy of life in the trees.

Yours

Como Laverse Rondeau