Evidemment on ne sait jamais ce qu’on va dessiner…mais
quand on commence à le faire naît une histoire, une idée…et ça y est.
Ensuite l’histoire grandit, comme au théâtre, comme dans la vie…et le dessin
se transforme en d’autres dessins, en un véritable roman. C’est très
distrayant, crois-moi. Moi au moins je m’amuse énormément, en inventant des
choses et je passe des heures entières, pendant que je dessine, à voir, à
penser à ce que font mes personnages. Dans le fond, c’est une manière
d’écrire des histoires |
|
Pour quelle raison tous ceux qui ont été des
hommes d’exception, en ce qui regarde la philosophie, la science de l’Etat,
la poésie ou les arts, sont-ils manifestement mélancoliques |
Je crois chacun tient son « mode mental » particulier dès lors qu’il s’agit de créer. Pour certains – c’est mon cas – la Création a lieu au moment de l’invention du concept préalable à l’exécution.Une certaine forme de mélancolie m’est nécéssaire durant tout ce temps de fécondation et gestation. Voilà pourquoi je parle de « Théorie de la Parturience » en ce qui me concerne . Puis : besoin – c’est toujours mon expression « d’aller accoucher seul dans la forêt » : une fois le concept de la toile mis au monde (!!!!) je ne suis plus que dans « l’e beau métier d’Artisan », et peux aller d’un étât d’esprit à l’autre tandis que ma toile se réalise . je sais où je vais. j’ai une direction . Mon tableau est déjà né avant d’être peint . Le peindre : c’est tout simplement veiller à lui donner une bonne éducation !!!
Bon, je me suis encore envolé.
Amications aéronautiques.