Je me demande ce qui a poussé Matisse, Braque, Chagall, Cocteau pour ne citer qu’eux à se lancer dans la création de vitraux, alors qu’ils ne passaient pas pour de fervents catholiques.
Matisse: «Il n’a pas eu besoin d’être mystique pour parcourir le chemin qui mène à la création artistique » .
Georges Braque « Le vrai matérialiste, plus il descend dans la matière, plus il exalte la spiritualité »
Chagall était de religion juive.
Cocteau (dont la religion était la poésie) « Je voudrais que l’intelligence fût reprise au démon et rendue à Dieu ».
Qu’ont-ils voulu créer dans ces églises pour lesquelles ils étaient étrangers.
Que sont-ils venu chercher ? le calme? le …? ……….
Quand on sait de plus , ou qu’on suppose, la vie dissolue de la plupart des Génies qui ont orné dans les siècles passés Chapelles, Eglises , Basiliques , Cathédrales pour la plus grande Gloire du Seigneur des Agneaux : on se dit que ces gens là, évidemment étaient on ne peut plus tentés de trouver dans ces lieux un bout d’espace-temps qui soit enfin taillé à leur mesure.
En dehors de ça, à part l’Art Sacré et la décoration des lieux de vie des Princes : le mécénat en ce temps là n’était pas d' »Entreprise ».
Et il fallait bien crouter.
Pour en revenir à nos 4 mousquetaires contemporains, ceux qui font l’objet de cette note : on peut en effet concevoir qu’un peintre, quelle que soit sa religion ou son atheisme puisse avoir envie – et besoin – de tailler à vif dans la Lumière pour déteindre – lui aussi- sur les murs.
Dire la Lumière divine est une affaire toute Spirituelle. Ce dire là n’a rien à voir avec le religieux. Le Dire Spirituel : c’est aussi l’affaire du Peintre.
Amications letzesunshaïninnes
dB