la trace de l’escargot brille au soleil (proverbe cité par Sho-Seit)
Giuseppe Penone (Italie 1947) a beaucoup travaillé sur ce thème. Son exposition en 2004 au centre Georges Pompidou était géniale, la mise en évidence de la trace éphémère du souffle, de la trace du corps sur un lit de feuille, la trace plus pérenne d’une statue en bronze prise dans un arbre en train de croître ou la trace retrouvée des branches dans le tronc de l’arbre.
De par le monde ils sont nombreux à avoir laissé derrière eux une trace:
L’un laissera comme trace l’ouverture du monde de l’est à l’occident, ou bien la mort de nombreux Africains ayant renoncé à la contraception.
L’autre laissera comme trace l’institutionnalisation du blanchiment de l’argent.
Mais ce qui importe vraiment c’est la trace que nous-même allons laisser, demain, dans dix ans voire dans cent ans : Une peinture, une sculpture, un livre, une descendance, une vie exemplaire ou bien …RIEN d’autre qu’une trace éphémère, des pas sur le sable que la mer s’est empressée d’effacer derrière nous.