«Mais quels mots pourraient exprimer ce coloris tendre, vaporeux, idéal, si bien choisi pour un rêve de jeunesse et de bonheur, noyé de frais azur et de brume lumineuse dans les lointains, réchauffé de blondes transparences sur les premiers plans, vrai comme la nature et brillant comme une apothéose d’Opéra? Rubens et Paul Véronèse reconnaîtraient volontiers Watteau pour un de leurs petits-fils. L’auteur de l’Embarquement pour l’île de Cythère est assurément le peintre de l’école française le plus coloriste.»
Suite à la visite de Bordelais à la maison, je me suis souvenu de la maison que nous habitions à Bordeaux dans le quartier Saint-Pierre, une maison bourgeoise dont le salon avait sur tout un mur une toile que nous appelions « L’embarquement pour Cythère » ou « l’enlèvement des Sabines » selon notre humeur. Comme il était extrêmement noir, peu importait (la bourgeoisie bordelaise ne semblait pas aimer la lumière). Je ne crois pas que ce soit ce tableau qui m’ait fait aimer la peinture.
PS : Pour rendre à Jean-Antoine Watteau (1684-1721) ce qui lui appartient vous trouverez içi le vrai « Embarquement pour Cythère« .
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C’est vrai qu’on n’y voit rien, pire que chez feu Daniel Arasse.
La bourgeoisie bordelaise, en tout cas aux Chartrons (à Saint-Jean, je ne sais pas), n’aime en effet pas les projecteurs, mais elle sait que, sans lumière, on ne peut pas goûter un vin: c’est le premier geste, avant de sentir et de goûter, lever le verre et laisser la lumière jouer avec les reflets du vin.