Vendredi soir je suis allé écouter à la Salle Playel, Vadim Repin Violon Solo sous la direction de Myung-Whun Chung. J’étais au deuxième rang et pouvais voir le soliste de très près. En regardant son violon de près j’ai cru reconnaître le Stradivarius « Ruby » de 1708. Il avait cette couleur rouge foncé à l’origine de son nom, mais dès les première notes, j’ai dû me rendre à l’évidence, ce ne pouvait pas être un Stradivarius, mais un Guarneri del Gesù. Après m’être renseigné il s’agissait du « Von Szerdahely » de 1736.
Remarque 1: je suis bien sûr incapable de reconnaître un violon, mais quand il s’agit de tels instruments qui ont traversé les siècles, je me demande vraiment qui du violon ou du violoniste possède l’autre. On raconte que Pablo Sarasate était tellement possédé par son violon (le Ruby) qu’il composa une pièce qui lui était dédié.
Remarque 2: l’âme du violon est une petite baguette de pin qui joint la table au fond et qui est placée à 6 ou 7 mm en arrière du pied du chevalet, du coté de la plus petite corde. Son rôle est de transmettre le son au fond, de soutenir la table sous le chevalet et de moduler la réponse de l’instrument.
Remarque 3: Sur la photo Vadim Repin pose avec le Stradivarius « Ruby ».