Une odalisque est une femme non épousée d’un harem, qu’il ne faut pas confondre avec une bayadère qui est une danseuse sacrée hindoue.
On les confond de temps en temps car toutes les deux portent des voiles assez transparents, enfin plutôt les bayadères que les odalisques qui elles sont le plus souvent très dévêtues.
La lithographie de Matisse la « Grande Odalisque à la culotte bayadère » doit le nom bayadère aux motifs du tissu. N’étant pas un fanatique des culottes bayadères, j’aurais préféré qu’il nomme sa lithographie plus simplement « Grande Odalisque » (à son époque on appelait Odalisque une prostitué ou poule).
Tout ça pour dire que le tableau le plus cher de la vente des oeuvres d’art russes à Londres, « Odalisque » de Boris Kustodiev, adjugé 2,5 millions EUR, avait été vendu à Londres en 1989 pour 28.000 EUR.
J’en ai trouvé une reproduction et je l’ai comparée à la Grande Odalisque, peinte en 1814 par Ingres qui lui avait rajouté quelques vertèbres de plus (certains annoncent trois, d’autres vont même jusqu’à cinq). .
Je pense que Boris Kustodiev aurait dû rajouter un grand nombre de vertèbres à son Odalisque, mais elle ne vaudrait peut-être pas plus cher pour autant.