Je suis allé au Théâtre de la ville voir le spectacle de danse de François Verret « Sans Retour ».
J’ai eu a surprise de découvrir qu’il s’agissait d’une évocation de Moby-Dick le livre écrit par Hermann Melville publié en 1851, (pour les puristes je signale que le roman s’écrit avec un trait d’union, mais que le nom de la baleine n’en prend pas). Le livre m’avait passionné, et le film John Huston, sorti sur les écrans en 1956 m’avait beaucoup impressionné. Quand au spectacle de François Verret c’est une pure réussite. Il explique son spectacle de la manière suivante :
«La baleine blanche, c’est bien sûr une métaphore.C’est une passion, c’est l’autre, c’est un impossible, c’est une vérité, c’est toutes les forces du mal, c’est une oeuvre d’art, c’est une utopie…bref ce que chacun veut y mettre. Ce qui importe, c’est de la traquer, c’est de la saisir, de la posséder, de la dompter, de la capter, de la tuer symboliquement au risque qu’elle vous tue… ».
Le vent souffle en tempête sur le plateau (grâce à quatre énormes ventilateurs qui semblent être la gueule ouverte de Moby Dick), les danseurs affrontent les éléments, sont dans une « embarcation » ballottée par les vagues.
PS :Call me Ishmael.. car c’est par ces mots que débute le livre