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« Je la sens qui revient. Ça commence en général par les extrémités, c’est de petites sensations, des frémissements… Les Français, dans leur vie personnelle, se sentent déjà marqués par cette joie de vivre. »
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C’est avec stupeur que je découvre que je possédais chez moi un tableau qui « porte gravement atteinte aux droits exclusifs, moraux et patrimoniaux, détenus sur l oeuvre d’Yves Klein par ses ayants droit », c’est du moins ce que dit Me Marie-France Pestel-Debord l’avocate de la succession Klein à propos d’une performance faite en privée au centre Beaubourg : deux danseurs recouverts d’une peinture bleue (mais pas le bleu de Klein) dansaient sur une feuille de papier blanche.
Je comprends donc que tout tableau effectué en se servant d’une partie du corps humain doit être considéré, selon cette avocate comme un plagiat des « Anthropométriques » d’Yves Klein.
Que toutes les écoles maternelles qui font dessiner les élèves en enduisant les mains des enfants avec de la peinture se préparent à se faire attaquer par l’avocate des ayants droit d’Yves Klein.
Je ne sais pas si un quelconque ayant droit revendiquera l’exclusivité des tableaux peints avec un pinceau, mais il y a là une idée à creuser, avis à ceux qui veulent déposer un tel brevet, il doit y avoir là aussi beaucoup d’argent à gagner.
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Je ne suis pas fan des personnes qui se font sacrer, loin s’en faut. Je ne suis pas non plus un admirateur du peintre David, mais dans la continuité de la précédente rubrique j’ai donné sur le tableau du sacre quelques indications sur les personnages. Il parait que l’on peut en reconnaître 191(David s’est représenté mais on ne le voit pas sur cette image qui ne représente qu’une partie du tableau). Je me suis contenté des personnages principaux. Je n’ai pas cité les personnes qui n’ont pas assisté au sacre sous prétexte qu’elles auraient préféré se faire sacrer elles mêmes.
Je n’ai pas trouvé quel avait été le coût de ce sacre, mais je pense que converti au cours actuel, ça doit facilement dépasser les quatre millions d’Euro.
Cliquer sur l’image puis passer la souris sur l’image agrandie pour connaitre le nom des principaux personnages
Dans ce tableau Botticelli a représenté une bonne partie de la famille des Médicis et n’a pas résisté au plaisir de se représenter lui aussi, pour savoir qui est qui, cliquer sur l’image et passer la souris sur l’image.
Il a ainsi réalisé » Le Printemps » en 1482 et sans doute aussi « La Naissance de Vénus » sur des commandes de la famille Médicis.
J’ai emprunté l’image du Puzzle à ce très beau site
François Boucher (1703 – 1770) a peint ce tableau en 1751, il a pris comme modèle Marie-Louise O’Murphy (qui faisait le plus vieux métier du monde).
C’est en voyant ce tableau que Louis XV a voulu qu’elle lui soit présentée et en a fait sa maîtresse (une parmi d’autres)
Je pensais que le choix de filles sur catalogue était une invention récente, permettant aux filles nées en Europe de l’est de trouver un mari en Europe de l’ouest, je découvre que Louis XV a au moins une fois choisi une fille de cette manière.
J’ai appris cette histoire en écoutant l’émission de Jacques Pradel sur Europe 1 qui interviewait Camille Pascal sur son livre «Le goût du roi Louis XV et Marie-Louise O’Murphy ».
Les deux angelots de Raphaël que l’on voit sous différentes formes dès lors que l’on parcourt l’Italie : Nappe en papier, tasse, carte postale, sont un détail du tableau « La Madone Sixtine » , en parcourant le Web je suis tombé sur une explication de ce tableau dans le Blog « la Boite à Images » que je vous conseille vivement de consulter içi
Pour ma part à chacun de mes passages en Italie je n’ai jamais manqué d’acheter une carte postale des deux angelots…….et je suis tellement Béotien que je ne suis pas certain de ne pas préférer les deux angelots sortis de leur contexte. Etrange que Raffaello soit plus connu par un détail d’un de ses tableaux que par ses autres tableaux.
Je suis allé au Théâtre de la ville voir le spectacle de danse de François Verret « Sans Retour ».
J’ai eu a surprise de découvrir qu’il s’agissait d’une évocation de Moby-Dick le livre écrit par Hermann Melville publié en 1851, (pour les puristes je signale que le roman s’écrit avec un trait d’union, mais que le nom de la baleine n’en prend pas). Le livre m’avait passionné, et le film John Huston, sorti sur les écrans en 1956 m’avait beaucoup impressionné. Quand au spectacle de François Verret c’est une pure réussite. Il explique son spectacle de la manière suivante :
«La baleine blanche, c’est bien sûr une métaphore.C’est une passion, c’est l’autre, c’est un impossible, c’est une vérité, c’est toutes les forces du mal, c’est une oeuvre d’art, c’est une utopie…bref ce que chacun veut y mettre. Ce qui importe, c’est de la traquer, c’est de la saisir, de la posséder, de la dompter, de la capter, de la tuer symboliquement au risque qu’elle vous tue… ».
Le vent souffle en tempête sur le plateau (grâce à quatre énormes ventilateurs qui semblent être la gueule ouverte de Moby Dick), les danseurs affrontent les éléments, sont dans une « embarcation » ballottée par les vagues.
PS :Call me Ishmael.. car c’est par ces mots que débute le livre
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Georges de la Tour (1593-1652) a beaucoup joué sur les clairs-obscurs.
Ici dans cette nativité la lumière provient de la bougie que tient la femme à gauche du tableau et non pas de l’enfant qui reste pour beaucoup « source de lumière ».
Il est curieux de penser que Georges de la Tour a été en pleine lumière durant sa vie, puis dans l’ombre totale jusqu’en 1915, pour ne reparaître vraiment à la lumière qu’en 1934 lors de l’exposition à l’Orangerie. Il est de nouveau à l’Orangerie actuellement.
Merci de répondre à cette enquête d’opinion des usagers du RER B
(pour des raisons évidentes de simplicité j’ai omis de proposer des réponses farfelues du type « très satisfait » car cette enquête ne concerne pas les agents RATP)
ci-après ce que j’ai fait lire à mon client très en colère. Il était, lui, ponctuel à notre rendez-vous de 8h30. Il est vrai qu’il était venu de Roissy en taxi
Trafic perturbé sur la ligne A (branche SNCF) et ligne B du RER
RER B :
En raison d’un accident de personne à proximité de la gare d’Aulnay sou Bois, le trafic est totalement interrompu, dans les deux sens de circulation, entre :
– Aulnay sous Bois et Aéroport Charles de Gaulle 2 TGV.
– Le trafic reprend progressivement entre Aulnay sous Bois et Mitry Claye.
L’interconnexion RATP/SNCF à Gare du Nord est suspendue.
RER A (branche SNCF) :
En raison d’un incident sur la voie entre Neuville-Université et Cergy-Préfecture, le trafic est fortement perturbé, dans les deux sens de circulation, sur la branche Cergy le Haut de la ligne A du RER.
Des retards de 20 à 30 minutes et des suppressions sont à prévoir.
Les voyageurs à destination et origine des gares de Cergy sont invités à se rendre en gare de Pontoise.
Trafic normal sur les autres lignes de RER
J’ai marché longtemps, j’avançais sans véritable but à travers la campagne, j’ai laissé à l’écart une grande ferme en brique rouge, car j’entendais un chien aboyer. Peu après j’ai cru entendre de la musique et des chants, je me suis approché et suis arrivé à un grand portail, hélas il était fermé, et je n’ai pas osé le franchir.
Peut-être que le souvenir de ma lecture du « Grand Meaulnes » d’ Alain Fournier, m’a rendu prudent,
Peut-être que je n’ai entendu des chants que parce que j’avais lu le Grand Meaulnes.
J’ai essayé par la suite de retrouver cette ferme, je n’ai jamais réussi à la retrouver, je crois qu’il s’agit de la ferme « Saint Fiacre ».
Je suis allé voir au cinéma Le Grand Meaulnes, mais aucun film aussi bien fait soit-il ne pourra rendre l’atmosphère du livre. Et je n’ai vu aucun portail dans le film……
Cette carte postale est la première carte postale que ma mère a reçue de son père. Il l’a envoyé lorsqu’il était au Front à Verdun.
Il l’a choisi car il rêvait d’un monde tranquille où les enfants jouent sous l’œil de leurs parents, et non pas dans l’attente de le voir revenir de la guerre au mieux traumatisé, au pire dans un linceul.
Il rêvait de paix et de tranquillité un fusil à la main, car il n’avait pas le choix.
Je l’ai connu, mais il ne nous en jamais rien dit, il devait considérer que la guerre n’état pas un sujet pour les enfants, c’est beaucoup plus tard que j’ai su qu’il avait été à Verdun, quand je demandais à ma mère ce qu’était cette médaille dans la vitrine, c’est la médaille de la Légion d’Honneur, en reconnaissance de la patrie qui lui a fait subir toutes ces horreurs.
Je ne sais pas ce qu’il a pu ressentir ce 11 Novembre 1918, je ne sais pas ce qu’a été son retour dans sa famille, ma mère le sait sûrement, mais elle a vécu trop de guerre pour pouvoir en parler.
Pieter Brueghel l’Ancien né vers 1525 et mort en 1569 a eu deux fils :
Je n’en savais pas beaucoup plus sur la généalogie des Brueghel jusqu’à ma récente lecture du « Monde 2 » qui a retrouvé un descendant des Brueghel né entre 1925 et 1930 et qui a dû passé sa vie à reproduire de manière parfaitement exacte,les tableau de son illustre ancêtre Pieter.
Ci-dessous une copie d’un extrait de l’article du Monde 2: